j’aime l’idée qu’il est parfois inutile de se battre contre les éléments, les autres, l’univers… ça me rappelle la prière de la sérénité (attribuée parfois à Marc Aurèle) : « Donne moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux et la sagesse d’en connaître la différence ». Tout est finalement dans la différence. Parce qu’on n’a pas toujours sous la main l’alter ego avec qui partager l’énergie de foncer et/ou la tranquillité d’attendre, autant essayer de se fabriquer cet allié intérieur.
Quel rapport entre cette problématique hautement spirituelle (au cœur de tout voyage sans doute) et le thème de l’innovation ? Peut-être justement cette affaire si humaine de vouloir changer les choses, de ne pas se contenter de ce qui est, d’imaginer ce qui n’est pas. Boris Cyrulnik explique que cette faculté d’imaginer ce qui n’est pas est au fondement du langage – puisqu’il faut bien exprimer ce qu’autrui ne voit pas. Une des définitions possibles du virtuel?
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Par : frédérique
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